comme beaucoup, mister cacahouete c'est toute ma jeunesse. l'epoque où la fanfare des socios existait toujours et donnait un air de kermesse campagnarde, de la vieille tribune premiere qui résonnait comme si y'avait 2 fois plus de monde, où on etait serrés à friser l'evanouissement au centre de la tribune, mais à l'aise sur les cotés ou on pouvait même rester assis tout en profitant de l'ambiance du kop pas loin... l'epoque où j'allais à tous les matchs grace aux tickets scolaires" à..... 2 francs ! Et ou quasi tout le monde dans les virages changeait de coté à la mi-temps pour aller du coté où Laval attaquait. L'epoque ou on nous ouvrait gratuitement les tribunes en bois quand il pleuvait trop fort dans les virages.
bref, mister cacahouete ça me rapelle tout ça, ma jeunesse de supporter, c'est un personnage emblematique de Laval et du stade, je le croisais souvent au quartier des pommeraies ou dans le TUL quand j'etais ado au college Jules Renard en face de Le Basser, quartier dans lequel il habitait et ou il trainait sa misere, se faisant tout le temps plus ou moins gentiment interpellé par les gosses et ados du quartier qui se foutaient de sa gueule en lui demandant continuellement des cacahouetes !
Ce mec se ruinait le dos et la santé dans les gradins, beaucoup se moquaient de lui, mais tous avaient finalement beaucoup d'affection pour lui. je me souviens quand il a été viré du stade sans aucun ménagement par le club et qu'il s'est retrouvé vraiment dans la m erde, à la limite d'etre à la rue, c'etait un personnage un peu bourru, assez melancolique et touchant qui avouait les larmes aux yeux qu'il ne comprenait pas pourquoi le club ne l'aidait pas apres tant d'années passées dans les travées de Le Basser.
C'est pourquoi je pense que si le club fait quelque chose pour lui rendre hommage ce serait légitime mais un peu hyppocrite de leur part, car ils en avaient un peu rien a foutre de lui quand il etait vivant. Bref c'est le passé, condoléances à sa famille et Adieu Mister Cacahouéte, tu resteras toujours dans nos memoires