par EGSLT » Sam 16 Fév 19, 11:39
Après plusieurs semaines d'absence, je reviens avec les mêmes certitudes, à savoir, le mal est plus profond dans cette société en perpétuelle mutation, mentalités incluses. La majorité des décideurs a perdu le sens des mots et de l’histoire. Ils oublient les valeurs des anciens indispensables pour construire les fondations de demain. Aujourd'hui, l’homme ne croit que ce qu’il voit, ne voit que ce qu’il croit ou ne regarde que ce que des décideurs l’invitent à croire : le paraître a pris le pas sur le verbe être. Le mal du stade Lavallois est la copie conforme de ce département, dirigés par des hommes incapables de générer des questions susceptibles de briser et de déconstruire les certitudes d'une autre époque. Au stade Lavallois, on cherche à connaître les réponses, alors qu'il est indispensable à comprendre les questions. Les résultats négatifs devraient inviter les décideurs à la réflexion la plus profonde, de celles qui nous permettent ce qui se cache au-delà des mots, capables d’ébranler nos certitudes. Pendant des années, j'ai voulu aider une entreprise locale sportive (à leur demande) en apportant du sang neuf, des idées nouvelles novatrices qui faisaient l'unanimité... à condition de les mettre au rythme d'un passé Mayenno-Mayennais. Résultat : j'ai investi mon temps et mon argent ailleurs. A la fin de la saison, cette grande association Lavalloise va mettre la clef sous la porte. Lors d'une assemblée générale régionale Fédérale "sports pour tous", le cas de la Mayenne fut cité car le nombre de licenciés est pitoyable (à peine 500) alors que la Loire Atlantique enregistre 12 000 de son côté. Surtout que l'on ne me dise pas que l'écart du nombre d'habitants est dommageable car certains départements ont des résultats étonnants avec des chiffres similaires à la Mayenne. Au niveau du football, on pourrait faire des comparaisons avec des villes (petites), comme Chambly, Guingamp... voir même des quartiers (La Duchère). Le mal typiquement Mayennais est que vous vivez encore au rythme des années 70/80 à tous les niveaux, avec des décideurs se gargarisant d'un centre virtuel unique "au monde". Au fait, combien d'entrées annuelles payantes ? Laval est-elle connue pour son équipe ou pour son Laval Virtual center ? Depuis belle lurette, on fait des erreurs de casting chez les tangos (7 entraineurs !!!! en moins de deux ans) avec un directeur sportif hors circuit, avec des résultats, disons, laborieux pour rester poli, un directoire à la rue et des joueurs démotivés face à des "chiffes molles" dirigeantes. Un proverbe Mayennais dit que c'est à la fin de la foire que l'on ramasse les bouses. Un conseil Mr le Président Jan, investissez dans un bulldozer "ramasse-crottes" car à la fin de la saison, les bouses accumulées depuis plusieurs saisons seront encore plus nombreuses. Pour conclure, j'aimerai que Mr De La Fontaine et ses fables soient dans le faux, telles que "la grenouille qui voulait se faire plus grosse que le boeuf", "le lapin et la tortue"... mais je crains qu'à Laval on reste encore longtemps dans le conte de la grenouille, qui dans sa petite mare ou au fond de son puits, ignore la grandeur de l'océan. Bon courage dans l'entre-soi Mayennais, car si le rêve aujourd'hui n'existe pour rendre possible l'impossible, seuls les résultats comptent pour l'exaucer, pas des paroles. Pour cela, il n'y a que deux conduites avec la vie : ou on la rêve ou on l'accomplit. Malheureusement à Laval, on la rêve depuis décennies... Il faudrait se pencher dans l'urgence sur les véritables causes de ces échecs successifs, en tirer les conclusions et appliquer les "remèdes de cheval" qui s'imposent, et non pas mettre un pansement sur une jambe de bois avec des "pseudo-guérisseurs" en guise de décideurs . Mais comme tout le monde croque dans le gâteau, personne ne mettra à nu ses erreurs dans ce naufrage collectif. Bon courage à tous les supporters Tango...