dom44 a écrit:Heloman a écrit:Après, j'aimerai comprendre comment Angers fait pour avoir un plus petit budget que Laval et pour payer des "salaires de ministre" à des joueurs comme Keseru par exemple...
Pour Keseru, le SCO a été malin, ils ne l'ont acheté qu'à 50 %, à la modique somme de zéro euros pour sa dernière année de contrat à Nantes, en attendant 100 % de ses buts son pour le SCO. Pendant ce temps, plus au nord, l'un des 3 plus mauvais présidents de ligue 2, achetait la pépite vannetaise à 300 000 € pour sa dernière année de contrat. Certes, le goleador de la Rabine est payé moins cher (et à juste titre) que Keseru, mais en intégrant le coût de son transfert dans son généreux salaire, je suis pas certain que le différentiel de salaire soit énorme, à l'opposée de leur rendement respectif sur le terrain.
Sinon, pour les trajectoires opposées des deux clubs, malgré des budgets similaires, voici mon analyse :
- Discours des dirigeants :
A Angers, ils sont persuadés que l'avenir du club est en ligue 1. A Laval, au contraire, c'est exceptionnel d'être en ligue 2.
- Discours des coachs (en adéquation avec celui des dirigeants) :
A Angers, ils jouent chaque match pour avoir le maximum de point à la fin de la saison. A Laval, je ne dirais pas comme certain ici, qu'ils en jouent certains pour les perdre, mais comme le coach fixe des matchs plus importants que d'autres dans l'optique du maintien, les autres le sont donc forcément moins, ce qui peut expliquer les relâchements coupables en fin de match.
- Une politique différente à l"égard des déficits :
A Angers, l'objectif de Said Chabane, est d'avoir un déficit "maîtrisé", c'est à dire ne pas être inquiété par la DNCG comme à l'époque de son prédécesseur.
A Laval, l'objectif c'est 0 déficit, ce qui nous empêche(ra) pas d'être en grosse difficulté financière en cas de descente : Il est plus facile de gérer un déficit de 300 000 euros, dans un club qui voit son budget doubler lors d'une accession, qu'un déficit de 0 dans un club qui voit son budget diminuer de moitié lors d'une relégation.