par UweKrause » Sam 06 Mai 17, 13:55
Texte que j'avais mis sur la page facebook stade lavallois museum en Avril et qui résume ma pensée. Et de rajouter que non et encore la non la descente n'est pas la fin du monde juste une étape de plus dans la vie d'un club centenaire .
Un Aggiornamento nécessaire
L’Aggiornamento est un terme italien signifiant littéralement mise à jour. Il fut utilisé à la fois par les évêques et les médias pendant le concile Vatican II (1962-1965) pour désigner une volonté de changement, d'ouverture et de modernité de l’église catholique.
Plus généralement, il définit l’adaptation d'une institution aux contraintes du monde contemporain.
Dans cette Mayenne pieuse et discrète, jamais un mot n’a eu autant de sens qu’Aggiornamento. Et paradoxalement, il s’applique aussi au Stade lavallois, club emblématique du département qui vient de mettre fin de façon prématurée à son "expérience italienne"… la première d’un entraîneur étranger pour cette équipe plus que centenaire…
Le Stade lavallois a donc une fois de plus, cette saison, changé d’entraîneur en confiant les rennes de l’équipe première à l’un de ses fils : Thierry Goudet. Nous ne disserterons pas ici sur l’homme que nous respectons au plus haut point, de par son histoire avec le Stade lavallois et les valeurs qui sont les siennes.
Malheureusement, Thierry Goudet, nonobstant ses qualités, ne pourra rien pour le Stade lavallois. Alors oui, il pourra empêcher miraculeusement une descente programmée en national… mais le Stade lavallois a besoin de plus qu’un nouvel entraîneur ou un nouveau président.
Son besoin primordial et même vital est avant tout de procéder à son aggiornamento : son adaptation aux contraintes du monde contemporain. Et cette remise en question ne pourra vraiment être efficace que si elle dépasse les seules frontières du club.
La société lavalloise et mayennaise dans son ensemble doit débuter son examen de conscience. Elle doit analyser ses blocages, ses limites qui ont fait qu’un de ses plus beaux fleurons, le Stade lavallois, est devenu un club au bord de l’agonie… Ce travail n’a jamais été fait réellement, maquillé le plus souvent par des polémiques stériles et des guerres d’ego de petits notables.
Il ne s’agit pas de demander que l’on coupe des têtes mais que chacun puisse en toute humilité, y compris les supporters que nous sommes, participer à la reconstruction de ce qui reste la plus belle aventure collective de notre ville depuis 1902 : le Stade lavallois football club.
Laurent VILLEBRUN