Jusqu'au milieu des années 2000, nous étions une bonne référence de ligue2. Pas un club qu'on envie (on ne fait pas vraiment rêver soyons objectifs) mais une valeur sûre.
Seul notre manque d'ambition chronique, nous a empêché d'aller voir + haut. Combien de fois avons-nous été bien classé, en cours de saison, sans aucun autre objectif que de "faire du mieux que l'on peut, de bien finir la saison et de préparer la suivante" ? On a ainsi vu passer à l'étage supérieur
Guingamp, Gueugnon, Châteauroux, Istres, Boulogne, Arles, Amiens, Dijon, Lorient, Martigues, ... pendant que nous on se "stabilisait".
Ce manque d'ambition a toujours été caractérisé par notre frilosité qui, si elle faisait que notre passage devant la DNCG se passait généralement bien, a fait de nous un club mou, voir très moyen, voir carrément médiocre. Oui qui n'avance pas ...
Je me souviens sans cesse de l'intersaison estivale "le club n'a pas les moyens de recruter +", avant l'embauche classique d'1 joker à l'automne, puis 1 ou 2 joueurs au mercato d'hiver. Donc finalement les moyens ... on les avait, monsieur le président ?Résultat ? Club qui ne nous fait vivre quasiment aucune émotion ! Depuis 1989 une seule montée à notre actif. (*)
Et puis côté installations nous sommes à la ramasse et à notre place en national. Le Basser n'était déjà pas exceptionnel dans les années 80 et 90, là il est totalement dépassé. En + de 30 ans, seul le rafistolage de 2000 est à noter, pour un résultat médiocre qui + est.
Tant qu'on ne s'occupera pas de notre antre, on ne pourra as voir + loin sur le long terme (après sur le court terme, pas mal de clubs prouvent néanmoins que tu peux le faire).
Rénover le Basser de façon raisonnée, c'est ce qu'a très bien fait notre voisin guingampais avec son Roudourou et ce que fait très bien notre autre voisin angevin. Je pensais naïvement qu'on s'orientait vers cela il y a 10 ans en écoutant mes interlocuteurs (à mes questionnements).
Après oui, les dirigeants actuels et les politiques mayennais se contentent clairement de la situation et n'envisagent pas d'aller voir + haut.
Seul un changement d'actionnaire par une entité ne "marchant" avec l'actuel, pourra faire bouger les choses.
(*) Ci-dessous un tableau présentant les montées de certains clubs depuis 1989 (et notre retour en L2)
Pour montrer que côté émotion, on ne vit vraiment pas grand chose finalement avec le SL (voir notre ligne). Certains font le yoyo, d'autres sont partis de très bas et d'autres encore sont revenus après être tombés, mais eux vivent des émotions ! Que des générations entières se remémoreront et partageront.