En complément de l'article, pour les germanophones, je suis tombé sur une interview qu'il a donnée il y a un an:
https://www.op-online.de/sport/kickers-offenbach/erwin-kostedde-interview-brauner-bomber-erinnert-sich-erfolgreiche-ofc-zeiten-8628881.htmlVu que je ne parle pas l'allemand, je l'ai passé à la moulinette Google Trad, en français et en Anglais (toujours meilleur en anglais).
Il y est surtout question évidemment de ses 4 années passées aux Kickers Offenbach où il était une véritable idole avec 80 buts inscrits (ils avaient notamment collé un 6-0 au Bayern en 1974 - c'était à la reprise après la CDM victorieuse pr les joueurs du Bayern, qui avaient pas mal d'absents ce jour-là, et si j'ai bien compris un des premiers match de Rummenigge avec le Bayern
* ! Avec 2 buts de Kostedde, mais qui se blesse à la main sur le 2e
. Une archive vidéo ici :
https://www.youtube.com/watch?v=84z29iWBzWQ )
Les chants insultants "10 gays et un nègre" (comme quoi, c'est pas vraiment la modernité
) viennent des supporters de l'Eintracht Francfort : les 2 villes sont voisines, et forcément derby il y a... Tellement voisines que Kostedde a voulu aller voir un garagiste là-bas qui a refusé de lui réparer sa bagnole
, attitude mi-raciste, mi-supporter puisque Kostedde avait inscrit un notamment triplé contre eux.
à noter que la gazette des supporters des Kickers Offenbach s'appelle justement "Erwin" en hommage au bombardier brun.
Il vit actuellement avec son épouse du côté de sa ville natale Münster (au nord de la Ruhr), mais ne bouge plus bcp, déjà en raison de ressources limitées et aussi parce que son épouse est malade.
Woilâ
* feuille de match ici :
http://www.kicker.de/news/fussball/bundesliga/spieltag/1-bundesliga/1974-75/1/16982/spielschema_kickers-offenbach-120_bayern-muenchen-14.htmlPas moins de 5 champions du monde et à toutes les lignes : Sepp Maier, la charnière Beckenbauer-Schwarzenbeck, Uli Hoeness, Gerd Müller en pointe, et le débutant KH Rummenigge... excusez du peu !
"Nous, on buvait de la bière. Mais si t’en bois une ou deux, tu ne vas pas être bourré. En revanche, tu vas te relaxer. C’est un bon moment pendant lequel tu te sens comme un homme normal." Trifon Ivanov (1965-2016)