EGSLT a écrit:Vince a écrit:EGSLT a écrit:Petit rappel : Il n'y a pas de mauvais élèves, uniquement des mauvais professeurs.
des conneries, ça. il y a un paquet de mauvais élèves
Aujourd'hui formateur enseignant pour les civils et les professionnels (psychologie comportementale, module violences diverses et principes de survie), je peux te dire que cet adage a raison, il suffit de lire entre les lignes. Si tu préfères, en voici un autre propre au monde de la survie. " Il n'existe pas de mauvais temps, uniquement des mauvais vêtements". En plus direct, ce vieil adage Breton "Il ne pleut que sur les cons" qui ressemble comme 2 gouttes d'eau à la pensée de l'enseignement sous l'orage d'Hagakuré. En clair, il faut apprendre à apprendre pour mieux comprendre, c'est ce que l’on appelle des exercices d’orthopédie mentale. Vu le comportement de la majorité des joueurs à Laval ou ailleurs, c'est en amont qu'il faut éduquer la tête...qui commandent les jambes. Le mental collectif est quasi inexistant !!! C'est pourquoi la descente est programmée dans l'inconscient de tous les tangos. Voir Rome-Lyon fut un régal, un combat de chaque instant pour gagner alors qu'un Laval - Auxerre ou Brest-Laval fut un lâcher prise mental permanent, des matchs pour ne pas perdre.
D’une certaine manière, les modalités d’éducation peuvent être proches de ce que Kant ou Durkheim prônaient. Il n’empêche : désormais, ce qui « vaut » en éducation ne relève plus du même système de références. Principes fondamentaux d’un côté, observation vérifiée de l’autre. L'échec scolaire prend racine dans une conception des adultes en inadéquation avec l'unicité des élèves et les dernières recherches en neurosciences. L’école n'est plus perçue comme le lieu de la condition de la réussite. Devenue l’école de tous, elle s’est voulue l’école pour tous sans s'appuyer sur les sciences cognitives, mais plutôt sur une idéologie née dans la tête de certains décideurs, auto-proclamés défenseurs de la bien-pensance. Il en résulte un bordel incommensurable et un classement OCDE PISA dans les profondeurs pour la France. Les élèves apprennent ce que les professeurs acceptent de leur "offrir", enfermés dans un diktat et un dogmatisme sans partage. Limités par l'ignorance, de nombreux décideurs nous imposent à notre plus grand malheur leur incompétence (éducation, politique, sport, religion...).
Payer les joueurs au mérite peut être une solution (St Etienne)... sinon pour revenir au SLM, un choc psychologique est plus que jamais urgent à tous les étages...mais je crains qu'il ne soit déjà trop tard... depuis les matchs amicaux !!!
La fameux formateur enseignant qui nous parle au nom d'un égalitarisme bien pensant.
Oui, les élèves réagissent différemment selon la méthode employée et tu peux certainement, selon l'approche, tirer le potentiel max des élèves. Mais il faut pas déconner, il existe d'énormes disparités entre les capacités à raisonner, faire appel à la logique, l'observation, la réactivité. Ca, c'est de l'instinctif. Tout se travaille, les marges de progression existent mais tu ne feras jamais d'un segpa un génie. Sans aucune méchanceté.
Et c'est trop facile de dire que les élèves sont limités à ce que leurs apprennent les profs. L'école n'est là que pour transmettre un socle de culture générale, de savoir être et de savoir vivre. C'est ensuite à chacun d'acquérir une ouverture d'esprit par la lecture, le théâtre, le cinéma, le sport, ... Sans prétention, ma culture, je me la dois à moi et à moi quasi intégralement. Ce que j'ai appris à l'école, en termes de savoirs, je l'ai en bonne partie oublié aujourd'hui.
Pour en revenir en foot. C'est pareil. Tu peux exploiter toutes les ressources des joueurs. La première mi-temps de Bourg illustre parfaitement l'utilisation quasi optimale des capacités des joueurs. Et hormis les matchs d'Auxerre et Brest, je trouve que Simone a plutôt bien réussi à exploiter le potentiel de l'équipe. C'est pour ça que, malgré l'absence de résultats, je n'ai pas envie de charger l'entraîneur. Bien entendu, je ne parle que de qualité de jeu.
Je comprends tout à fait ceux pour qui, exploitation du potentiel signifie résultats. Et sur ce plan, difficile de soutenir le bilan de Simone.
C'est une question de parti pris.