par Kéru91 » Jeu 07 Fév 19, 12:33
Source Ouest-France:
Vendredi 1er février, trois coupures de courant ont plongé le Stade Francis-Le Basser dans le noir. Cela s’est passé durant le match de Laval face à Drancy (victoire 4-3 des Tango), qui a donc été interrompu autant de fois. Mais à quoi est dû cet incident ? Ouest-France a tenté de faire la lumière sur cette drôle d’histoire.
Alexandre se souviendra longtemps de cette folle victoire du Stade lavallois face à Drancy 4 buts à 3, vendredi 1er février : « On ne s’est pas ennuyé, confirme-t-il. Sept buts marqués, le bras d’honneur de François Ciccolini (l’entraîneur, N.D.L.R.) aux supporters, et surtout les trois coupures de courant ! Il n’y a qu’à Laval que ça peut arriver » , rigole encore ce fan des Tango.
Au stade Francis-Le Basser, c’est en tout cas du jamais vu. Si la dernière panne de ce type remonte à l’année 2007, le chronomètre n’a en revanche jamais affiché 26 minutes de temps additionnel. Des arrêts de jeu exceptionnels pour un match de football.
Le match interrompu trois fois
C’est à la 35e minute que les projecteurs ont lâché pour la première fois, alors que le score était de 0-0 : « ça n’a duré que 7-8 minutes mais ça m’a paru beaucoup plus long, raconte Alexandre. Au début, les gens rigolaient. »
Mais en seconde mi-temps, lorsque la lumière s’est de nouveau éteinte à la 56e minute, ça riait moins dans les tribunes : « Les supporters ont commencé à râler, reprend Alexandre. Et puis, à la troisième coupure (neuf minutes), certains ont commencé à quitter le stade. Il faut dire qu’on était mené 3-2 contre les derniers du classement… »
Ce soir-là, il était assis en tribune haute Actual : « Sans la lumière des loges, des panneaux publicitaires et les téléphones portables des spectateurs, on aurait été plongé dans le noir. Ça devenait dangereux ! J’ai vu un homme louper une marche et tomber trois rangés plus bas sur un siège. Heureusement, plus de peur que de mal. »
« Pas une panne franche »
Le lendemain, pour tenter d’expliquer ces pannes à répétition, la théorie d’un dysfonctionnement lié au froid et à l’humidité au niveau de l’un des quatre projecteurs, entraînant l’arrêt soudain des trois autres, était avancée. Quatre jours plus tard, l’hypothèse reste d’actualité mais le mystère reste entier sur la source exacte de ce triple incident.
Mais une chose est certaine : « Il ne s’agit pas d’une panne franche, assure Christian Lefort, vice-président en charge des sports à Laval Agglomération, le gestionnaire de l’enceinte. Si cela avait été le cas, une réparation aurait été nécessaire et le match aurait pu être arrêté. Or, vendredi, le courant est reparti tout seul, le temps que les ampoules refroidissent. » En effet, le match aurait pu être reporté si l’interruption avait excédé 45 minutes, d’après le règlement de la Fédération française de football.
La situation résolue pour le prochain match
Actuellement, des recherches sont en cours pour établir un diagnostic et remédier au problème : « cela peut venir du fournisseur, des projecteurs, des câbles, ou encore du groupe électrogène », reprend l’élu, qui certifie que la situation sera réglée d’ici le prochain match à domicile des Tango, le 22 février. Et surtout, pour la venue de l’Équipe de France féminine, qui affrontera l’Allemagne six jours plus tard au Stade Francis Le Basser.