par UweKrause » Jeu 02 Aoû 18, 14:39
Voila l'article ...sans trop d’intérêt
"Ciccolini :
Stade lavallois. Arrivé depuis fin juin dernier, François Ciccolini a quitté sa Corse natale pour relever le défi lavallois. Il dresse son portrait à la veille de la reprise.
Ouest France (Laval)2 Aug 2018Alexandre CHAUVEL.
Cozzano est une petite ville de la Corse du sud où est né François Ciccolini le 3 juin 1962. Peuplée de seulement 250 habitants, c’est un véritable havre de paix. À l’opposé de l’image renvoyée par François Ciccolini, souvent agité sur un banc de touche. « Je serai beaucoup plus calme cette saison » , prévient-il. Son parcours, constitué principalement de centre de formation n’a « rien de spécial. »
Première expérience bastiaise
Après une expérience avec l’équipe première de Porto-Vecchio en 1999, qu’il parvient à hisser en 16e de finale de Coupe de France, il signe au Sporting Club de Bastia en 2000. Là-bas il entraîne les jeunes, l’équipe des U17 ans avec laquelle il gagne le championnat de France 2002. L’un de ses plus beaux souvenirs, avec une « équipe de guerriers » composée notamment d’Alexandre Song, ancien joueur d’Arsenal et de Barcelone ou de Gary Coulibaly, passé quelques mois par le Stade lavallois.
Auréolé de ce succès il prend la tête du centre de formation entre 2002 et 2004 pour enfin arriver aux commandes de l’équipe première en 2004. Après une saison en dent de scie, il sera remercié à 6 matches de la fin du championnat alors que les Bastiais pointent à la 19e place au classement. Finalement, son successeur ne fera pas mieux et le Sporting descendra en Ligue 2.
Il profitera de deux années sans emploi pour passer son diplôme d’entraîneur avant de s’engager avec le Red Star en 2008, en CFA à l’époque. Après 24 matches et 7 victoires pour autant de défaite, le club se sépare de lui à 12 matches de la fin du championnat
Retour à la formation
Pour rebondir, il rejoint l’AS Monaco où il reste deux ans à la tête des U19 ans avec une finale du championnat de France. La seconde année, il remporte la Coupe Gambardella face à l’AS Saint-Etienne, mais « tout le monde aurait gagné avec mon équipe. » Dans celle- ci, figurait un certain Dominique Pandor (parti cet été de Laval), « un des joueurs les plus talentueux, sur lequel l’AS Monaco comptait beaucoup mais qui s’est laissé aller. » Une bonne expérience, suivie d’une beaucoup moins bonne, à Neuchtâtel Xamax, où il « n’a pas tenu un mois » , dans un club où « tout était compliqué. Le président de l’époque est maintenant en prison. » Un parcours « sinueux avec des hauts et des bas. » Original également, avec sa nomination à la tête de la JS Kabylie en 2014. Un club « difficile avec une forte identité, politisé. » Une ferveur très forte mais également « plus de 50 policiers à chaque entraînement. »
Deuxième passage bastiais
Retour aux sources donc, à Bastia, où il devient l’entraîneur adjoint de Ghislain Printant en 2015. À la suite des mauvais résultats et de l’éviction de Printant, il se retrouve à la tête de l’équipe première en janvier et réussi à la faire terminer 10e. Malheureusement, la saison suivante sera plus compliquée et il sera licencié en février 2017. Après cet épisode, il s’engage pour deux saisons, en juin dernier, au Stade lavallois.
Un côté paternaliste
Souvent considéré comme trop paternaliste à Bastia, les choses sont différentes avec des joueurs « comme Cahuzac, Cioni, Leca que j’ai eu en formation à 15 ans et que je connais depuis longtemps. Des fois ça peut être une force, mais il peut y avoir l’envers du décor. »
Un personnage haut en couleur
Notamment connu pour ses déclarations après des épisodes face à l’Olympique Lyonnais, il estime « qu’elles ont servi à beaucoup de monde pour dire que c’est moi qui ai semé la zizanie. » Cependant, aucun regret sur son aventure bastiaise dans laquelle il est « allé au bout du bout, je ne pouvais faire mieux. Tout le monde regarde l’équipe mais ne sait pas ce qu’il se passe dans les vestiaires et dans les bureaux. Ce n’est pas toujours facile de travailler dans de bonnes conditions mais les gens ne le voient pas. »
Un bout de Corse en Mayenne
Vivant dans un petit village Corse, « Laval me rappelle un peu cette ville au niveau de la population, c’est petit. » Mais le technicien est là pour travailler et ce n’est pas lui qui « ira se promener en ville. » Passionné de chasse et de pêche : « Ici c’est un peu plus compliqué. On m’a déjà invité pour aller à la chasse mais le gibier n’est pas sauvage dans la région » Changement de décor donc. Mais le coach n’en reste pas moins quelqu’un « de la campagne, pas de la ville. » À l’inverse de l’image qu’il renvoie de son banc de touche, il estime avoir « besoin de calme même si ça vous paraît fou » , n’hésitant pas à « vivre à l’écart, ou partir à la montagne plusieurs jours tout seul. Ça ne me dérange pas, au contraire. » On dit souvent que l’homme est différent au travail et à la maison, il confirme que « c’est autre chose, complètement différent. Je ne suis pas le même au travail que chez moi. » "