UweKrause a écrit:Je continu à croire que plus que les miracles de stade neuf qui dure depuis 10 ans avec quelques images de synthèse pour endormir le populo ...la rénovation construction sur le site de Le Basser était de loin la solution la plus adaptée à la structure économique du club , à son histoire et à l'équilibre géographique de la ville ...mais pas grave on continuer à Rêver pour un bout de temps
Je le redis une nouvelle fois, l’idée de la construction d’un nouveau stade est une aberration économique et financière.
C’est en plus poser le dernier clou sur le cercueil du STADE LAVALLOIS !L’âme du Stade Lavallois réside au stade FRANCIS LE BASSER, pour nous les plus anciens? car tous les bons souvenirs de notre club depuis 1975 y sont associés.
La montée en DIVISION 1 avec cette formidable équipe composée de joueurs amateurs renforcée par des pros expérimentés comme Raymond Kéruzoré, Daniel Rodighiero, Bernard Blanchet et Georges Tripp qui connaissaient leur mission et n’y ont pas failli.
Le premier match contre la grosse équipe des Verts de Saint-Etienne et le résultat dont tout le monde s’en souvient.
Ce match irréel contre l’Olympique de Marseille, avec ce triplé de Erwin Kostedde : il avait sa lourde carcasse tout au long de match, avait du toucher une dizaine de ballons dans le match mais en avait quand même glissé 3 au fond des filets.
L’increvable activité de Philippe Redon qui même avec ses problèmes de dos, avait l’entière confiance de Michel le Millinaire, qui le dispensait souvent d’entrainement en semaine afin d’aller se ressourcer en bord de mer à Jullouville, mais qui sur le match était toujours le plus constant et le plus performant malgré le fait qu’il jouait avec un soutien lombaire.
La rage de Uwe Krause qui jouait avec un plâtre au poignet suite à une fracture du scaphoïde lors de ce match contre l’OGC Nice, et ce score de 5-1 où il avait fait lui aussi le hat-trick : je me remémore particulièrement cet instant où il avait nargué à la suite d’un but le défenseur niçois (il me semble que c’était Henri Zambelli).
L’épopée européenne de Stade lavallois, et ces 2 matches héroïques contre Dynamo Kiev et Austria Vienne
Cette formidable saison avec Lionel Perez, Lilian Nalis, Jérôme Leroy tant en championnat qu’en coupe de France.
Ces belles années où on produisait du jeu tourné vers l’avant avec cette triplette d’attaquants exceptionnelle : Bonora, Bouzaïenne, et Vandecasteele.
Effectivement tous ces faits sont plutôt anciens et ne parleront surement pas à ceux, plus jeunes, pour qui le Stade Lavallois n’est qu’un club moyen de 2ème division et n’y associent aucune identité personnelle et affective, parce que dans ce stade Le Basser, ils n’y ont pas connu ni les moments glorieux, ni les grands joueurs qui ont jalonnés l’histoire du club.
C’est là qu’est l’âme du Stade Lavallois, et une rénovation du Stade le Basser où est inscrite à jamais l’histoire du club est bien plus respectueuse qu’un abandon.
Sur le fait de créer un nouveau lieu de vie, avec des espaces de bureaux commerces et autres qui pourraient dégager des bénéfices, j’affirme qu’une rénovation n’obère pas du tout ce projet puisque dans cette rénovation, il y a 2 ou 3 tribunes à construire ou à aménager : et là c’est au promoteur du projet de faire preuve d’ingéniosité.
On a vu ce que la construction d’un nouveau stade à fait perdre comme identification au club, à Nice, à Bordeaux et dans un passé plus lointain à Caen où le Stade de Venoix était l’âme du club et que le stade d’Ornano a mis près de 10 ans à faire oublier malgré qu’il soit construit à quelques dizaines de mètres de l’ancien stade de Venoix.