dom44 a écrit:
Alors pourquoi la perte du statut pro (en fin de saison prochaine) serait très handicapante pour le stade lavallois ?
Contrairement au Angers d'il y a 11 ans, le stade lavallois a tout misés sur la formation et à part les pépites de son centre qui sont vendus de plus en plus jeune afin de boucher les trous réguliers dans les fonds propres, si une génération entière part gratuitement, il faudra compter 3 ans après la remontée, pour avoir formé une nouvelle génération. Et pendant ce temps, on vends qui pour boucher les trous, Ebuya, Perrot ou Zeoula ?
Merci pour tes précisions.
Déjà, tout dépend où partiraient nos apprentis footballeurs : pour le cas de Coquelin, parti à Arsenal suite à l'abandon du statut pro en 2008, nous avons vu récemment que nous continuons à toucher de l'argent sur ses transferts successifs (outre le geste élégant d'Arsenal à l'époque) :
https://www.francebleu.fr/infos/societe/francis-coquelin-au-fc-valence-une-bonne-affaire-pour-le-stade-lavallois-1515669398(Par exemple, Si Solet explose à Lyon et signe à Barcelone d'ici 3 ans, etc....)
Après, en quoi cette situation serait plus handicapante aujourd'hui qu'en 2008-09 où nous sommes remontés, précisément après la perte du statut pro ?
A la façon d'Angers, tu libère un poids dans ton budget pour augmenter la masse salariale, et être ainsi plus attractif aux yeux des futures recrues.
Mais ce qui explique aussi la réussite d'Angers (n'en déplaise à certains) c'est aussi la qualité du travail, entre autres, d'Olivier Pickeu qui, s'il n'a pas flairé que des génies, ne s'est pas bcp trompé en termes de cohérence d'effectif, de vision d'ensemble, et aussi sur le potentiel d'évolution (donc de revente) de ses recrues.
De toutes façons Angers depuis 2006 : 2 présidents, 2 entraîneurs, 1 manager général. Pourquoi changer quand ça marche ?
Je pense qu'il n'y a pas qu'une question de bonne formule ou de bonne politique : si tu as des personnes de qualité pour les mener, et qui travaillent en bonne complémentarité, tout est réuni pour travailler avec continuité sur le long terme, avec une ligne directrice que je n'ai pas eu l'opportunité d'observer à Laval ces 10 dernières années.
Enfin, je me répète certes, et ce n'est pas le seul point d'importance bien sûr, mais la question du stade me préoccupe bcp plus que la perte du statut pro.
En fait, l'un conditionne l'autre : Duraincie l'avait bien résumé, si ça ne bouge pas de ce côté-là, rideau sur l'avenir pro.
Imaginons, dans nos réveries les plus inavouables, que Laval remonte en L2 cette année. Emporté par une euphorie irrésistible, et malgré le + petit budget, le club termine dans les 2 premières places de L2 en mai 2019. Août 2019, 1ère journée du championnat de L1 : Laval dispute son premier match à domicile... à la MMArena (si accord) ?
ça ferait bien chier qd même
Et le pire : mises aux normes de Le Basser pendant ce temps-là...
Ce scénario "cauchemar" doit de temps en temps agiter les nuits de l'élite politico-entrepreneuriale de notre département... qui du coup n'entreprend rien qui puisse aboutir à la réalisation de ce "cauchemar"... ouf !
"Nous, on buvait de la bière. Mais si t’en bois une ou deux, tu ne vas pas être bourré. En revanche, tu vas te relaxer. C’est un bon moment pendant lequel tu te sens comme un homme normal." Trifon Ivanov (1965-2016)