Moi, je préfère en pleurer.
JAMAIS, dans toute son histoire, le Stade lavallois n'avait connu un tel incident avec des répercussions nationales. Il est intolérable qu'un représentant du Stade lavallois présente une attitude aussi indigne, en s'en prenant avec une telle violence verbale à rien de moins que la liberté d'expression. Il est une chose sur laquelle on ne doit pas transiger : l'état d'esprit, l'âme tango. Celle que ceux qui ont connu l'ère Bisson-Mimi choyaient comme un trésor. Ce Laval salué alors partout pour son état d'esprit bon enfant, tant en interne au club comme une famille, tant du côté des supporters, alors meilleur public de France.
La réaction du club qui couvre ce comportement, même avec des excuses du bout des lèvres, est indigne du Stade lavallois.
Je crois qu'il est plus que temps de tirer le bilan des années Lucas et d'avoir le courage de le faire. Qu'est devenu le Stade pendant ces années-là ?
Il est largement temps de revenir à une politique sportive à long terme plutôt que de poursuivre cette valse de mercenaires qui ne sont forcément pas concernés par les valeurs du club. Cela me semble un préalable. Si j'osais, je dirais que ce club n'est pas fait pour la valse, mais pour le tango
Installer un entraîneur concerné par les valeurs du club, sur la durée, et repartir sagement, avec respect, vers ces sommets qui ont fait rêver des générations de Lavallois. Je pense que c'est un projet raisonnable pour un club qui, a priori, avait une image sympa, partout en France.