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30 mai 2013

Philippe Hinschberger contre-attaque


Pointé du doigt par Balijon et Gamboa lundi, quant à l’échec de la saison 2012-2013, l’entraîneur lavallois a répondu. Trois jours après, dans une réplique en six points, où il rend les coups... à la façon Hinschberger.

Arnaud Balijon et Ludovic Gamboa l’avaient pointé du doigt, Philippe Hinchberger leur a rendu la monnaie. © fcnantes.com

La signature de Christian Bekamenga, avec son affection déjà acquise pour le Stade Lavallois et une ambition brillante, n’aura donc été qu’un rayon de soleil furtif dans cette première semaine de trêve. Retour au règlement de compte de la fin de saison : lundi, Arnaud Balijon et Ludovic Gamboa avaient levé le voile sur une saison tendue, sur et en dehors des terrains, en pointant notamment – surtout – Philippe Hinschberger du doigt. Après une brève réaction d’étonnement lundi, le coach lavallois a rendu la monnaie aux deux anciens rémois. Le gardien se voit rejeter les tords de l’explosion du vestiaire : « Il a oublié qu’il était salarié du club avec le deuxième plus gros salaire de l’effectif. Il devrait s’en rappeler et garder un devoir de réserve au lieu de baver sur le coach et le président. Il était cette saison vice-capitaine et n’a eu de cesse de s’épancher dans la presse sur le niveau de ses coéquipiers et de l’équipe, au lieu d’avoir un discours fédérateur et rassembleur ».

Trois jours de silence, six points de réponse

Présent depuis bien moins longtemps (deux saisons contre sept pour Balijon), pas aussi emblématique que le gardien, Ludovic Gamboa en prend lui pour son grade sur le plan sportif. « Le Stade lavallois, par l’intermédiaire notamment de son coach, à fait de lui en deux saisons un vrai joueur de L2, ce qu’il était loin d’être en arrivant de Reims. Il serait bon qu’il retrouve la mémoire et qu’il puisse le reconnaître au lieu de fustiger le coach qui l’a recruté et fait progresser. Ça lui aurait permis une sortie plus élégante », indique l’entraîneur lavallois. Qui renchérit en évoquant le probable transfert du franco-portugais à Angers, contre qui il n’avait pas pu jouer début mai : « Il s’était levé de la sieste le jour du match avec... un mal de dos qui l’a subitement obligé à déclarer forfait. Un comportement plus que suspect aux yeux de tous. Je ne pense pas avoir de leçon à recevoir de sa part ». « Concernant mon management, reprend le technicien de 53 ans, je suis entraîneur depuis maintenant 21 ans et je n’ai pas de leçons à recevoir sur mon engagement dans le club, ni sur la façon de gérer un effectif, de la part de deux joueurs aux ego surdimensionnés dont je doute aujourd’hui de la capacité d’analyse ».

« Des joueurs qui n’ont parfois de professionnel que le nom »

Le quatrième point dénonce la possible jalousie quant au rôle de capitaine et relais, entre le vestiaire et le staff, confié à Oscar Ewolo, « qui a peut-être fait des envieux ». Le cinquième permet à l’ancien entraîneur de Niort de rappeler qu’il n’a « pas de comptes à rendre à des joueurs qui n’ont parfois de professionnel que le nom. Je rends compte de mon activité à ma direction et je suis capable d’assumer la responsabilité de cette saison difficile, ce qui visiblement n’est pas le cas de tout le monde ». Non sans une touche d’ironie dans le style « PH », il conclut : « Je souhaite bon vent à Monsieur Arnaud Balijon et Monsieur Ludovic Gamboa dans leurs futurs clubs et je resterai très attentif à leur évolution avec un coach digne de ce nom, professionnel et bon manager. Ils n’en seront certainement que bien meilleurs ». Philippe Hinschberger a répondu aux attaques de Balijon et Gamboa. Fin de l’histoire – on l’espère.

Charles.T