Site non officiel du Stade Lavallois Mayenne Football Club

Accueil > Saisons > 2013-2014 > Le Stade Lavallois est récidiviste

12 juillet 2013

Le Stade Lavallois est récidiviste


Nous vous l’annoncions en début de semaine, Yohan Betsch a rejoint Clermont ce vendredi pour un durée de deux ans. Un départ qui sur le devant de la scène n’a pas fait de vagues. Mais en coulisses, la donne change, à la manière des départs d’Antoine Ponroy ou Bilal Hamdi. Retour sur ce départ.

Il y a de cela un an, Betsch signait à Laval pour trois ans. Il s’y engageait après la descente de son club, le FC Metz, alors qu’il lui restait encore une année de contrat. Une arrivée en Mayenne qui s’est fait de la manière la plus douce qui soit avec un accord pour rompre son contrat à Metz. Un an plus tard, une situation quasi similaire a lieu. Hormis la durée restante du contrat (2 ans) et le fait que Laval ne descende pas. Si on en restait à ces deux différences près, il n’y aurait rien de choquant, sauf que voilà ! Après une discussion poussée avec l’intéressé, nous en apprenons un peu plus sur les drôles de méthodes du Stade Lavallois pour « dégager » ses joueurs encore sous contrat.

« Ils ont essayé de me refourgué à des clubs dans mon dos »

Son retour en Mayenne fin juin ne s’est pas vraiment passé comme prévu : «  Dès mon arrivée, on m’a retiré mon numéro, on m’a dit que je ne jouerai pas en amical et on m’a fait comprendre que plus vite je partirai, mieux se serait ». Il n’est d’ailleurs pas le seul à avoir vécu cela durant l’été : «  Bilal ? C’était exactement pareil ». La discussion avançant, les langues se déliaient, notamment sur l’avant-reprise. «  Ils ont essayé de me refourguer à des clubs de national dans mon dos. Je ne voulais pas retourner à ce niveau ». Lorsqu’on lui demande quels étaient les clubs, l’ex-numéro 15 Tango y rajoute quelques détails : « D’abord il y a eu Vannes, ils voulaient se servir de moi comme monnaie d’échange avec Robic. Et puis il y a eu le Red Star car ma famille est de là-bas  ». De drôle de manière pour un club soit disant familiale et qui critiquait publiquement les méthodes douteuses de l’agent de Karim Djellabi il y a de cela quelques mois. Si seulement ce n’était que la première fois …

« Ce qu’ils ont fait à Ponpon est scandaleux »

Toutes ces révélations rappellent celles d’un autre joueur, un joueur que Yohan Betsch a croisé, durant quelques jours : Antoine Ponroy. L’an passé il confiait à Allez-Laval comment il avait quitté la Mayenne, malgré ses envie de rester (http://allez-laval.e-monsite.com/pages/juillet-2012/antoine-ponroy-laval-l-a-recrute-sans-jamais-apprecie.html), comme Betsch. Ce dernier accepte d’ailleurs la comparaison : « Antoine, même si je ne l’avais pas croisé souvent, je m’en souviens. C’est vrai que nos situations sont comparables ». Il considère toutefois celle du désormais Orléanais comme étant bien pire. « Ce qu’ils ont fait à Ponpon est scandaleux. Le coach ne lui parlait même plus. Au moins à moi il me parlait  ». Vous l’aurez compris, aujourd’hui le Stade Lavallois est un récidiviste, et ce mot est bien entendu fort péjoratif. Tout le monde s’accordera sur le fait que Yohan Betsch n’a pas fait une énorme saison. Il aura toutefois fait ses matchs, donnant le maximum : « J’ai tout donné pour le club, je pense ne rien avoir à me reprocher  ». A la manière d’un Antoine Ponroy il restera un joueur, un homme apprécié par les supporters ayant eu la chance de lui parler à plusieurs reprises. Yohan Betsch recroisera ses coéquipiers, par deux fois au moins. Il recroisera le Stade Lavallois, certainement très revanchard : « Quand je pense que j’ai accepté de résilier à Metz où le coach comptait sur moi comme un titulaire pour venir ici … ».

A bientôt Yohan, bonne chance pour la suite, et merci.